VĂ©lo, ski et pĂȘche Ă  la mouche. What else?

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VoilĂ  une belle escapade. Comme on les aime, avec vĂ©lo, ski et pĂȘche Ă  la mouche dans un dĂ©cor grandiose en plein dans les Dolomites. Il s’agit bien sĂ»r d’un film publicitaire pour la marque Pedal ED qui rappelle ceux de Rapha, mais on les aime quand mĂȘme parce que c’est lundi et qu’on a toujours un peu la tĂȘte dans les nuages.

(libre traduction par le Mohican).

La Route de la montagne pĂąle

Les montagnes sont ma vie, j’y vis, ma maison est lĂ  et mon amour aussi. Les routes qui entourent ma maison m’emmĂšnent vers les bois puis vers des pics couleur argent et des montagnes de calcaire qui forment un anneau autour du village. Je connais tous ces pics, j’y suis allĂ© des centaines de fois, je connais tous les chemins, je connais tous les petits lacs, je connais chaque pierre et je sais comme il est difficile et beau Ă  la fois d’atteindre ces endroits. Quand je pense Ă  ces sommets, des milliers de souvenirs diffĂ©rents explosent dans ma tĂȘte.

foret

La montagne pĂąle

Ce matin, je me suis rĂ©veillĂ© trĂšs tĂŽt. En cette saison, les routes sont encore dĂ©sertes Ă  part quelques locaux qui vont au boulot. La premiĂšre ascension me mĂšne Ă  Misurina, un petit lac qui n’apparait que quand j’arrive en haut; l’eau a la couleur du ciel. Je me pose, prends un cafĂ© et un gĂąteau, je regarde le lac et je pense Ă  comment il sera, gelĂ©, d’ici quelques semaines et comment il Ă©tait il y a encore un mois quand j’y ai pĂȘchĂ©.

La Montagne pĂąle

La Montagne pĂąle

Depuis Misurina, je poursuis vers les trois cols du Lavaredo. C’est une montĂ©e vraiment dure. Cette route me fait toujours souffrir, mais je veux quand mĂȘme l’affronter. Quand j’arrive en haut, le soleil Ă©merge des nuages, j’ai l’impression que le monde est si loin et pourtant tout proche, je vois les maisons du village et j’imagine leurs habitants.

Je pense Ă  ma maison, ce n’est pas encore l’heure de rentrer, je fais un dĂ©tour par le Cinque Torri. La route est Ă©troite et pentue. J’arrive au sommet et il n’y a personne. Je suis seul. Devant moi, il ya le Passau di Giau. Je souris. Peut ĂȘtre demain.